jeudi 8 novembre 2012

Projet du Maire de Paris : La CFTC des Hauts de Seine s'insurge contre ce projet

Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris veut s'employer à bouter les voitures hors de la capitale.
Il présentera le 12 novembre prochain au Conseil de Paris des mesures destinées à lutter contre la pollution dont la voiture est la principale source. Ce plan prévoit notamment la mise en place de péages sur les autoroutes donnant accès à Paris et de faire payer l'usager en fonction des kilomètres parcourus. Il serait envisagé un système permettant la lecture du badge au passage du véhicule. Le tarif serait modulable selon différents critères: journée de pollution, heures de pointe, véhicule polluant, etc.
 
Par ailleurs, le Maire souhaite interdire les véhicules les plus polluants dans Paris, et plus largement sur le territoire situé à l'intérieur de l'A86. L'interdiction de circulation s'appliquerait aux véhicules particuliers et utilitaires de plus de 17 ans, aux poids lourds de plus de 18 ans et aux deux-roues de plus de 10 ans.
 
Cette idée parait certes louable en termes de santé publique, elle n'est pourtant pas sans rappeler les 57 barrières d'octroi érigées autour de Paris sous l'ancien régime. Il aura fallu attendre 1948 pour mettre fin définitivement à cette pratique impopulaire.
 
La CFTC des Hauts de Seine s'insurge contre ce projet tel que décrit, il est injuste parce qu’il frappera les plus pauvres, ceux qui n'ont pas forcément les moyens d'acheter des véhicules récents, il est contraire à la libre circulation et donc à la Déclaration universelle des droits de l'homme, il est anti économique, car chaque jour ceux qui prennent la route pour exercer leur métier devront s'acquitter d'une taxe complémentaire qui viendra encore grever la compétitivité de leur entreprise.
 
Dans le cadre du Grand Paris, la CFTC des Hauts de Seine n'a pas cessé de communiquer ces dernières années aux élus de la nécessité de mettre en place des parkings gratuits et sécurisés autour de la capitale à l'image de villes comme Lyon ou Bordeaux. Nous avons proposé de rapprocher les salariés de leur lieu de travail par un programme de logements sociaux, notamment par la mise à disposition de terrains appartenant aux ministères, une délocalisation hors de Paris d'hôpitaux vétustes afin de permettre la construction d'immeubles à visage humain.
 
Nous souhaitons que l'accès à des véhicules propres, hybrides ou électriques soit favorisé par le biais de bonus incitatifs et l’imposition par l’état de standards aux constructeurs automobiles.
Nous avons sensibilisé les élus sur la nécessité de transports en commun rapides et sures sur l'ensemble de l'ile de France, en cassant l'aspect centralisation des liaisons interurbaines, d'utiliser des modes de circulation alternatifs sous employés à ce jour, comme la voie fluviale ou le fer routage.
Plutôt que de nouvelles taxes et contraintes nous sommes pour une véritable politique urbaine, volontariste et génératrice de développements économiques, nous demandons à la Mairie de Paris d'abandonner le projet actuel.

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