lundi 19 septembre 2011

RENCONTRE DE LA CFTC AVEC LE MINISTRE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA SANTE

La CFTC, a rencontré ce lundi 12 septembre le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé et a rappelé, que nous nous sortirions de la crise que lorsque l'activité économique aura redémarré et le chômage baissé.

Pour y parvenir, il faut faire le choix du soutien à la croissance sans prendre le risque de mener des politiques d'austérité.


La CFTC a une nouvelle fois insisté sur ses priorités qui, dans le contexte actuel, reposent sur une politique de l'emploi volontariste, rappelant qu'il était indispensable d'aller plus loin dans le domaine de l'insertion des jeunes, des séniors et des chômeurs longue durée.


La CFTC est revenue sur les droits rechargeables pour les chômeurs. Elle avait, dès 2009, proposé un système de portabilité des droits, concept plus large regroupant l'ensemble des droits des travailleurs (assurances chômage, DIF, mutuelles...) ; dispositif qu'elle a relancé lors des négociations sur l'assurance chômage en 2011. Bien que l'indemnisation des demandeurs d'emploi relève des organisations syndicales, la CFTC note l'engagement de Xavier Bertrand pour accélérer la mise en place du groupe de travail prévue dans l'accord de 2011.


La CFTC se félicite que le gouvernement soit d'accord pour relancer l'AER (Allocations Equivalent Retraite) pour les chômeurs âgés en fin de droits ayant cotisés tous leurs trimestres, et très durement impactés par le report de l'âge de la retraite. Alors que les seniors représentent un quart des inscrits à Pôle emploi, il est urgent de rétablir ce dispositif.


Pour la CFTC, il faut combattre la précarité par tous les moyens, agir sur les salaires, protéger et relancer l'emploi en développant notamment une véritable politique économique et industrielle reposant à la fois sur le long, le moyen et le court terme.Dans la tourmente économique actuelle, la CFTC a fait part au ministre de la nécessité d'anticiper les risques d'un affaiblissement de l'activité avec la mise en place d'un fonds de soutien social et de l'emploi piloté par les partenaires sociaux et l'État. La CFTC a également proposé l'idée pour les entreprises de provisionner le risque social en particulier pour les périodes de faible activité, voire de récession.


La CFTC a noté l'attention que le ministre a semblé porter à deux de ses propositions :
la nécessité d'une évaluation de l'efficacité des aides et exonérations de contributions sociales pour les entreprises,
la mise en place de contributions sociales proportionnelles à la durée du contrat, constituant ainsi une disposition anti-précarité.

Revenant sur le plan « d'adaptation budgétaire » annoncé par François Fillon, la CFTC a exprimé son opposition à l'assujettissement à la CSG des allocations versées au titre du complément libre-choix d'activité. Cette mesure pénaliserait encore un peu plus le pouvoir d'achat des familles dont l'un des parents a décidé d'accorder son temps à l'éducation de son enfant. Cette suppression sanctionnerait les femmes qui ont recours davantage à ce type de congé. La CFTC a également réitéré son opposition à l'augmentation de la taxation des contrats de mutuelles et de complémentaires santé. Elle a rappelé qu'il était nécessaire d'aborder sans délai la question de la fraude sociale et fiscale, qui parait prioritaire dans le plan d'adaptation budgétaire voulu par le Gouvernement.


Enfin, la CFTC a alerté le ministre sur l'avenir des visiteurs médicaux, dont la profession est gravement menacée par les conséquences du projet de loi débattu actuellement au Parlement.

lundi 12 septembre 2011

HAUSSE DE LA TAXE SUR LES COMPLEMENTAIRES SANTE

Une nouvelle injustice !

Après l'annonce du Premier ministre d'une nouvelle hausse de la taxe sur les conventions d'assurance santé passant de 3,5 % à 7 %, la CFTC avait déjà vivement réagi. Adoptée définitivement jeudi par le Parlement après un ultime vote du Sénat, la CFTC déplore cette décision qui dans un contexte de crise va de nouveau peser le budget des Français !

Les parlementaires auraient-ils oublié les difficultés actuelles qu'ont leurs concitoyens et l'entrave supplémentaire qu'ils viennent d'ajouter aux ménages pour accéder aux soins ? Avec toutes les mesures d'économies qui pèsent déjà sur les Français, cette nouvelle mesure est, pour la CFTC, encore un mauvais coup porté contre le droit à la santé et à la couverture santé.

La CFTC s'interroge sur le bien-fondé de cette taxe et regrette que les vraies questions, comme celle de la fraude, ne soient pas débattues! La CFTC s'engage à aborder de nouveau ce sujet auprès du gouvernement.