vendredi 30 novembre 2012

Résultas d'élections suite : ONERA

- Comité d'établissement IdF :
IC : avec près de 12% des voix chez les IC titulaires et plus de 13% chez les suppéants, nous avons 2 élus (1 titulaire, 1 suppléant).
Très bon score à Palaiseau chez les Ingénieurs et Cadres   !

La représentativité CFTC en Ile-de-France est acquise avec 16% sur l'ensemble des collèges aux élections CE  titulaires.

Sur l'ensemble ONERA, on est dans l'attente de la communication du nombre de suffrages valablement exprimés dans l'ensemble des collèges des centres de province pour faire un calcul exact de notre représentativité.

Avec le nombre de voix obtenues aux CE à Lille et à Modane (très bon score à Modane !), on peut cependant d'ores-et-déjà estimer cette représentativité entre 12% et 13% (on n'avait aucun candidat à
Toulouse cette année) : score à peu près maintenu par rapport à 2010  malgré la baisse à Lille et à Toulouse, grâce à la progression en Ile-de-France.

jeudi 29 novembre 2012

PHILIPS FRANCE

La CFTC confirme sa première place sur le site de Suresnes avec 50,1% et 10 élus sur 16. Bravo à toute l'équipe syndicale pour ces résultats. Plus encore, ce résultat conforte la première place de la CFTC chez PHILIPS France avec 24,1% des suffrages.
 
Par contre cette dernière élection fut l'occasion pour certaines centrales syndicales qui voulaient "avoir la peau" de notre CFTC, de se lâcher lamentablement dans leurs écrits ; ou est le syndicalisme dans tout cela ?

THALES Comm Genevilliers : La CFTC toujours présente

C'est avec peine que nous avons appris le score réalisé par notre nouvelle équipe CFTC de THALES Communication & Security sur le site de Gennevilliers : 9,5% . Mais le chemin fut rude depuis le départ intéressé de nos anciens élus qui ont fait scission. Gageons que le prochain tour électoral dans 2 ans permettra de revenir aux 10% qui ne sont pas loin. La CFTC reste présente au CE avec un élu titulaire et un suppléant.

jeudi 8 novembre 2012

Projet du Maire de Paris : La CFTC des Hauts de Seine s'insurge contre ce projet

Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris veut s'employer à bouter les voitures hors de la capitale.
Il présentera le 12 novembre prochain au Conseil de Paris des mesures destinées à lutter contre la pollution dont la voiture est la principale source. Ce plan prévoit notamment la mise en place de péages sur les autoroutes donnant accès à Paris et de faire payer l'usager en fonction des kilomètres parcourus. Il serait envisagé un système permettant la lecture du badge au passage du véhicule. Le tarif serait modulable selon différents critères: journée de pollution, heures de pointe, véhicule polluant, etc.
 
Par ailleurs, le Maire souhaite interdire les véhicules les plus polluants dans Paris, et plus largement sur le territoire situé à l'intérieur de l'A86. L'interdiction de circulation s'appliquerait aux véhicules particuliers et utilitaires de plus de 17 ans, aux poids lourds de plus de 18 ans et aux deux-roues de plus de 10 ans.
 
Cette idée parait certes louable en termes de santé publique, elle n'est pourtant pas sans rappeler les 57 barrières d'octroi érigées autour de Paris sous l'ancien régime. Il aura fallu attendre 1948 pour mettre fin définitivement à cette pratique impopulaire.
 
La CFTC des Hauts de Seine s'insurge contre ce projet tel que décrit, il est injuste parce qu’il frappera les plus pauvres, ceux qui n'ont pas forcément les moyens d'acheter des véhicules récents, il est contraire à la libre circulation et donc à la Déclaration universelle des droits de l'homme, il est anti économique, car chaque jour ceux qui prennent la route pour exercer leur métier devront s'acquitter d'une taxe complémentaire qui viendra encore grever la compétitivité de leur entreprise.
 
Dans le cadre du Grand Paris, la CFTC des Hauts de Seine n'a pas cessé de communiquer ces dernières années aux élus de la nécessité de mettre en place des parkings gratuits et sécurisés autour de la capitale à l'image de villes comme Lyon ou Bordeaux. Nous avons proposé de rapprocher les salariés de leur lieu de travail par un programme de logements sociaux, notamment par la mise à disposition de terrains appartenant aux ministères, une délocalisation hors de Paris d'hôpitaux vétustes afin de permettre la construction d'immeubles à visage humain.
 
Nous souhaitons que l'accès à des véhicules propres, hybrides ou électriques soit favorisé par le biais de bonus incitatifs et l’imposition par l’état de standards aux constructeurs automobiles.
Nous avons sensibilisé les élus sur la nécessité de transports en commun rapides et sures sur l'ensemble de l'ile de France, en cassant l'aspect centralisation des liaisons interurbaines, d'utiliser des modes de circulation alternatifs sous employés à ce jour, comme la voie fluviale ou le fer routage.
Plutôt que de nouvelles taxes et contraintes nous sommes pour une véritable politique urbaine, volontariste et génératrice de développements économiques, nous demandons à la Mairie de Paris d'abandonner le projet actuel.

mercredi 7 novembre 2012

Réaction de la CFTC aux annonces de Jean-Marc AYRAULT

Suite à la communication du rapport Gallois, la CFTC avait fait part de son adhésion au diagnostic des causes de la perte de compétitivité des entreprises françaises ainsi qu ’aux solutions préconisées. Elle posait cependant la question cruciale de l’'utilisation des marges induites par l’'application de ces mêmes solutions. Quelles garanties les entreprises apporteraient-t-elles quant au réinvestissement de ces marges dans l’'appareil productif français au service de l’'emploi et de l'’innovation ?
 
Les mesures annoncées hier soir par le Premier ministre sont, de ce point de vue, intéressantes. Le choix du crédit d’impôt comme mécanisme conditionnant l’'accroissement des marges à leur réinvestissement productif plutôt que capitalistique voire spéculatif, présente plus de garanties que les habituels allègements directs de charges. La CFTC se réjouit parallèlement du rôle attribué aux comités d’entreprises en matière d'’information donc de veille quant à la bonne utilisation du crédit d’impôt. Elle ne manquera pas d'’informer et de former ses élus en entreprises afin que les salariés qu'’ils représentent soient pleinement acteurs de cette dynamique de reconquête industrielle.
 
Concernant les modalités de financement de cette mesure phare, la préservation du niveau actuel des cotisations sociales a le mérite de ne pas porter atteinte au financement de la protection sociale, véritable amortisseur « à la française » par temps de crise. La CFTC, consciente du difficile exercice d'’équilibre, s’inquiète de l'’impact prévisible de la hausse de TVA sur le pouvoir d'’achat des salariés. Elle espère cependant que la réduction du taux minimal de 5,5 à 5% appliqué aux produits de première nécessité en atténue les effets pour les ménages les plus précaires.
Elle veillera également à ce que la modernisation annoncée des services publics au moyen de réformes structurelles, seconde source de financement du crédit d’impôt, ne s'’opère pas au détriment de la qualité du service rendu et de la qualité de vie au travail des personnels.
Ces modalités de financement font peser l'’essentiel de l'’effort sur les salariés et plus globalement sur l'’ensemble des citoyens. La CFTC attend des entreprises et de leurs dirigeants un effort d'’ampleur au moins égale pour la préservation de l'’emploi et la sécurisation des parcours professionnels.
 
Enfin, la CFTC ne peut que se réjouir des mesures défendues par elle depuis de nombreuses années parmi lesquelles l'’entrée de représentants des salariés dans les conseils d'’administration des grandes entreprises ou encore l'’ébauche d'’un compte individuel de formation. Elle y voit la reconnaissance des critères hors coût de compétitivité.

jeudi 1 novembre 2012

Reprentativité de la CFTC

A chacun son panel


La CFTC n’est pas vaincue ! Une récente étude, réalisée par Sia Partners et relayée allègrement par une presse peu exigeante pour ce qui est de questionner la pertinence de ses sources au regard des analyses induites, voit pourtant la CFTC disparaitre du paysage syndical.

Mais arrêtons-nous quelque peu sur ce panel de bien petite taille auquel on fait dire tant de « grandes » choses : 12 entreprises (Axa, EDF, EADS, France Telecom, GDF Suez, Carrefour, Cap Gemini, ERDF-GRDF, Areva, SNCF, RATP et La Poste) décideraient du sort de la CFTC en 2013.

Sur ces 12 entreprises étudiées, contrairement à ce qui est annoncé dans l’étude, la CFTC est bien représentative dans deux d’entre elles : Cap Gemini avec un résultat de plus de 20 % et la Poste qui conserve sa représentativité en raison de règles du jeu particulières (règles de la fonction publique) ;

Sur ce même panel, précisons que la CFTC n’a pas perdu sa représentativité au sens où elle régresserait dans ses résultats. Elle la perd au sens où, pour la première fois, la loi du 20 août 2008 s’applique. En d’autres termes, la CFTC n’atteignait pas dans ces entreprises avant 2008 la barre des 10%.

Que les cassandres qui spéculent sur un effondrement de la CFTC se ravisent alors !

Etonnons-nous encore de la présence dans ce micro-panel d’entreprises dites à statut (EDF, SNCF, RATP…) dont le sort n’est pas encore réglé quant à la prise en compte ou non de leurs résultats dans le décompte final. Pour rappel, Leurs salariés présentent la particularité, de ne pas être couverts par les accords nationaux interprofessionnels, ni par les conventions collectives de branches négociés par les grandes confédérations. La CFTC défend et continuera à défendre que leurs voix ne sauraient infléchir un résultat dont l’enjeu ne les concerne pas puisqu’il s’agira en 2013 de définir précisément les organisations habilitées à négocier ces accords.

On ne peut mieux illustrer le coté « fourre tout » d’un échantillon décidément bien peu respectueux des règles élémentaires en matière de sondage ! Car après tout, pourquoi ces entreprises là ? Pourquoi pas d’autres ? Laissons-nous un instant gagner par la légèreté du procédé, improvisons nous apprentis sondeur et produisons nous aussi notre panel.

Soit l’échantillon suivant, basé sur le précédent dont nous exfiltrons les entreprises à statut (selon le motif évoqué plus haut) et auxquelles nous substituons :

- Peugeot Citroën Automobile (100 000 salariés en France) ;

- Auchan (50 000 salariés en France) ;

- Thalès (35 000 salariés en France) ;

- Carrefour Market (60 000 salariés en France) ;

- Sanofi Aventis (27 000 salariés en France) ;

- Airbus France (21 000 salariés en France)

- SPIE (29000 salariés en France).

Parmi les 12 grandes entreprises du panel, la CFTC est représentative chez :

- Peugeot Citroën Automobile

- Auchan

- Thalès

- Carrefour Market

- Sanofi Aventis

- Airbus France

- Cap Gemini

- SPIE

Les résultats issus de ce panel dont la « représentativité » n’est pas plus contestable que celle caractérisant l’échantillon sélectionné par SIA Partners sont plus qu’encourageants pour la CFTC.

Aussi, rassurons la presse et autres observateurs « experts » en social : La CFTC est représentative dans 8 grandes entreprises sur 12 (66% !).

Philippe Louis

Président Confédéral