Le devenir de la réforme des retraites sera le dossier phare de cette rentrée sociale. Le 7 septembre, l’Assemblée Nationale entamera l’examen du projet de texte présenté en conseil des Ministres le 28 juillet.
Le 7 c’est la journée retenue par les organisations syndicales pour faire barrage à cette réforme uniquement fondée sur le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.
"Retraites : les dix plus gros mensonges (article du Point du 22 avril) :
Repoussons l’âge légal de la retraite : contrairement à ce qui est dit et écrit, tous les pays d’Europe n’ont pas reculé l’âge légal de la retraite…Parfois même, ils l’ont avancé ! En Suède l’âge légal est passé de 65 à 61 ans (réforme de 1998). Il en est de même au Danemark, où il est passé de 67 à 65 ans…
Il faut sauver la répartition ! Belle hypocrisie ! Les régimes de retraites des agriculteurs, des mineurs, des marins, sans parler de la SNCF ou de la RATP, ne tiennent que grâce aux libéralités de l’Etat. Quant aux fonctionnaires, les choses sont plus simples. Il n’y a là aucune répartition. Ce sont les impôts qui paient leurs pensions. Leur cotisation (7,85%) inchangée depuis 1991 demeure largement symbolique. Le dernier bastion de la répartition reste le privé !
Trop de séniors au chômage ! Aujourd’hui 40% des personnes de 55 à 59 ans ne travaillent plus. Pour le pays les économies réalisées côté retraite se retrouveraient dans les dépenses côté chômage."
Si l’on veut réformer il faut accepter de traiter les disparités qui perdurent en France depuis de nombreuses années et ne pas faire du traitement de surface comme proposé. Faute de quoi cette énième réforme sera encore plus injuste que les précédentes et finira par opposer les salariés du privé contre ceux des autres régimes !
Repoussons l’âge légal de la retraite : contrairement à ce qui est dit et écrit, tous les pays d’Europe n’ont pas reculé l’âge légal de la retraite…Parfois même, ils l’ont avancé ! En Suède l’âge légal est passé de 65 à 61 ans (réforme de 1998). Il en est de même au Danemark, où il est passé de 67 à 65 ans…
Il faut sauver la répartition ! Belle hypocrisie ! Les régimes de retraites des agriculteurs, des mineurs, des marins, sans parler de la SNCF ou de la RATP, ne tiennent que grâce aux libéralités de l’Etat. Quant aux fonctionnaires, les choses sont plus simples. Il n’y a là aucune répartition. Ce sont les impôts qui paient leurs pensions. Leur cotisation (7,85%) inchangée depuis 1991 demeure largement symbolique. Le dernier bastion de la répartition reste le privé !
Trop de séniors au chômage ! Aujourd’hui 40% des personnes de 55 à 59 ans ne travaillent plus. Pour le pays les économies réalisées côté retraite se retrouveraient dans les dépenses côté chômage."
Si l’on veut réformer il faut accepter de traiter les disparités qui perdurent en France depuis de nombreuses années et ne pas faire du traitement de surface comme proposé. Faute de quoi cette énième réforme sera encore plus injuste que les précédentes et finira par opposer les salariés du privé contre ceux des autres régimes !
