Les partenaires sociaux ne sont pas parvenus hier à s'entendre sur
un accord concernant les modalités du dialogue social en entreprise. La
CFTC le regrette. Elle n'est pas opposée au principe et à l'objectif
d'une simplification de bon sens des instances et des pratiques de
représentation du personnel à condition que cette simplification ne
conduise pas à un appauvrissement des prérogatives et moyens des
représentants des salariés. Le dernier texte soumis aux négociateurs
n'apporte pas, de ce point de vue, suffisamment de garanties !
Pour la CFTC, ne pas conclure une négociation, ne pas aboutir à un accord, ne remet pas en cause la pertinence du dialogue social ou la compétence de ses acteurs. Ces derniers, en ne signant pas, ont tout simplement exercé leur liberté, liberté sans laquelle la démocratie sociale aurait tout d'un simulacre.
Pour la CFTC, ne pas conclure une négociation, ne pas aboutir à un accord, ne remet pas en cause la pertinence du dialogue social ou la compétence de ses acteurs. Ces derniers, en ne signant pas, ont tout simplement exercé leur liberté, liberté sans laquelle la démocratie sociale aurait tout d'un simulacre.
Cette liberté, les partenaires sociaux l'ont également exercée en
négociant les accords récents transposés depuis dans la loi. Des accords
équilibrés apportant aux entreprises les souplesses attendues en
contrepartie de droits nouveaux et sécurisants pour les salariés (compte
personnel formation, généralisation de la complémentaire santé, droits
rechargeables...). Le dialogue social à la française n'a pas
aujourd'hui, à faire la preuve de son efficacité !
S'il est efficace, il est aussi perfectible. Pour la CFTC, ce que cet échec met en lumière relève plus de la forme que du fond. Les conditions actuelles dans lesquelles s'élaborent et se vivent les relations sociales au niveau national et interprofessionnel ne sont pas à la hauteur de l'ambition et des enjeux d'une démocratie sociale. Depuis des années, la CFTC n'a de cesse de revendiquer la création d'une instance qui siègerait en permanence dans un lieu neutre. Un Comité Permanent du Dialogue Social qui permettrait de lister tous les sujets du champ des partenaires sociaux pouvant faire l'objet de discussion, de concertation ou de négociation (sans obligation systématique de résultat) dans un contexte neutre, libre et dépassionné. Par cette proposition, la CFTC fait le pari de la plus grande efficacité d'une nouvelle méthode.
S'il est efficace, il est aussi perfectible. Pour la CFTC, ce que cet échec met en lumière relève plus de la forme que du fond. Les conditions actuelles dans lesquelles s'élaborent et se vivent les relations sociales au niveau national et interprofessionnel ne sont pas à la hauteur de l'ambition et des enjeux d'une démocratie sociale. Depuis des années, la CFTC n'a de cesse de revendiquer la création d'une instance qui siègerait en permanence dans un lieu neutre. Un Comité Permanent du Dialogue Social qui permettrait de lister tous les sujets du champ des partenaires sociaux pouvant faire l'objet de discussion, de concertation ou de négociation (sans obligation systématique de résultat) dans un contexte neutre, libre et dépassionné. Par cette proposition, la CFTC fait le pari de la plus grande efficacité d'une nouvelle méthode.
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