mercredi 25 mars 2009

Retraite complémentaire : on a évité le pire !

Malgré les prétentions du Medef, qui jusqu’au bout, a souhaité que l’âge de départ en retraite soit porté à 61 ans, la CFTC et les organisations syndicales ont su imposer le maintien d’une possibilité de départ à 60 ans.
La CFTC et les organisations syndicales ont préservé dans le texte de l'accord, l’AGFF qui assure la retraite complémentaire à 60 ans sans abattement.
La CFTC assure par cet accord le maintien des compléments familiaux, des conditions de reversion et de la Garantie Minimale de Points (GMP-AGIRC). Ce maintien va à l’encontre des souhaits avancés par le Medef tout au long de la négociation.
Cet accord d’une durée de 21 mois ne garantit en rien la pérennité du système.
La CFTC inquiète du transfert aux générations futures de la charge des retraites a plaidé jusqu’au bout pour une augmentation substantielle des cotisations et pour le maintien des rendements.
Sur ces 2 revendications la CFTC dénonce le refus du Medef et aussi son attitude qui a systématiquement conditionné une réponse positive à l’acceptation par les partenaires sociaux d’une augmentation de l’âge de départ.

Pour la période du 1er avril 2009 jusqu’à fin 2010 les salariés bénéficieront d’une retraite à 60 ans sans abattement.
Mais au-delà par le fait du Medef, plane une incertitude sur l’ensemble des paramètres de la retraite complémentaire.

La CFTC, dans le cadre son bureau confédéral déterminera sa position le 30 Mars prochain.

lundi 23 mars 2009

Moraliser la finance...avant que "le couvercle saute !"


CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

Dans leur communiqué commun suite à la mobilisation du 19 mars, les organisations syndicales ont réaffirmé leur détermination
La mobilisation du 19 mars 2009 a connu une ampleur incontestable, tant par le nombre de grévistes, du privé comme du public, que par le nombre de manifestants qui se sont retrouvés pour redire haut et fort qu’ils n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables…
…Des entreprises continuent à privilégier la rentabilité financière et à utiliser la crise pour accélérer des restructurations. Les suppressions d’emplois qui s’enchaînent renforcent l’inquiétude des salariés pour leur avenir et rendent légitime leur colère…
…A l’occasion du G20, elles rappellent leurs exigences de nouvelles régulations financières et sociales internationales contenues dans leur plate-forme du 5 janvier 2009 et exigent du Président de la République qu’il agisse en ce sens.

Un début de réponse :
La ministre française de l'Economie Christine Lagarde s'est interrogée dimanche sur "la pertinence des stock-options", plaidant pour une "concertation" mais sans exclure de "passer par la loi" alors que la polémique fait rage autour des stocks-options de dirigeants de la Société Générale.

G20 : à l'unisson de ses partenaires européens, M. Fillon plaidera notamment pour une réglementation des "hedge funds" - des fonds spéculatifs souvent accusés d'une part de responsabilité dans la crise financière - pour la transparence des paradis fiscaux, l'harmonisation mondiale des rémunérations dans les secteurs financier et bancaire ou encore la modernisation des normes comptables.

mercredi 18 mars 2009

Le 19 mars La CFTC sera dans la rue pour le maintien de l’emploi

Face à l’attitude de certains patrons «voyous» qui profitent de la crise pour licencier,
face à l'insuffisance des mesures proposées lors du sommet social du 18 février dernier, la CFTC ne peut que réagir et se mobiliser.
La CFTC appelle à une forte mobilisation le 19 mars 2009 pour tirer le signal d'alarme.
Le gouvernement et le patronat doivent prendre conscience de la gravité de la situation.Lors de cette journée de mobilisation, la CFTC leur demandera de s’engager résolument pour :
* POUR le maintien de l’emploi dans le public comme dans le privé
* POUR renouer les fils d’un dialogue constructif avec les syndicats
*POUR une réforme en profondeur du modèle économique
*POUR le conditionnement des exonérations de cotisations et des aides publiques au maintien des emplois, au refus des délocalisations et à la signature d’accords salariaux ou d’intéressement
*POUR une augmentation de la prime exceptionnelle pour les familles
*CONTRE le développement de la précarité
*CONTRE la smicardisation des salariés français
*CONTRE une « financiarisation » excessive qui fragilise les entreprises
*CONTRE la différence de traitements entre les salariés des grands groupes, ceux des sous-traitants et des petites sociétés.
Mobilisez-vous, rapprochez-vous de votre Union Départementale, de votre Fédération professionnelle pour participer à cette journée de mobilisation.