mercredi 6 février 2013

Accord du 11 janvier 2013 : Position du syndicat

Après avoir analysé l’accord portant sur la sécurisation de l’emploi du 11 janvier 2013 préfigurant des dispositions législatives et réglementaires à venir, notamment en ce qui concerne :
 
Le licenciement économique

Comme dans tout accord il y a des compromis et ceux-ci en l’espèce, limitent les risques juridiques issus des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) lors d'une procédure de licenciement économique de 10 salariés et plus.
Pour mémoire :

Deux procédures seraient désormais possibles :
  • D'abord, l'accord collectif majoritaire, signé par un ou plusieurs syndicats ayant recueilli 50% des voix lors des dernières élections professionnelles. Cet accord peut déroger aux règles du Code du travail et peut être contesté dans un délai de trois mois.
  • L'autre procédure, l'homologation, permet à l'entreprise de faire valider, après consultation du comité d'entreprise, une procédure par l'administration, en l'occurrence la DIRECCTE, qui ne dispose pour répondre que de 2 à 4 mois (en fonction de l'ampleur des licenciements). Là encore, la contestation de l'homologation doit être formulée sous 3 mois. Ce délai passe à un an dans le cas où cette contestation porte sur le motif du licenciement ou sur le non-respect du plan social.

Les accords de maintien dans l'emploi

Pour éviter que l'emploi ne soit la seule variable d'une entreprise en difficultés, le cadre est désormais fixé pour conclure un accord portant sur la durée du travail et la rémunération mais ce dernier vient se substituer aux règles du PSE

Cet accord porte sur une durée maximale de deux ans et doit avoir été signé par une ou plusieurs organisations syndicales majoritaires.

Un salarié peut parfaitement refuser individuellement les changements intervenus à l'occasion de cet accord (baisse de salaire ou augmentation du temps de travail) mais il s'expose alors à un licenciement économique dont le motif ne peut être contesté. Dans ce cas, l’entreprise est exonérée de l’ensemble des obligations légales et conventionnelles qui
auraient résulté d’un licenciement collectif pour motif économique.

Le Syndicat CFTC de la Métallurgie des Hauts de Seine rejette  ces dispositions et donne pour consigne à ses élus et mandatés, le temps venu :

  • de s’opposer à la signature d’accord collectif dans le cadre d’un licenciement économique qui dérogerait aux dispositions plus favorable au code du travail,
  • de s’opposer, y compris en utilisant le droit de grève à la présentation en CE pour homologation par la DIRECCTE de plan de sauvegarde de l’emploi.
de s'opposer à des accords de maintien dans l'emploi dont la charge serait inégalement répartie entre les salariés et les propriétaires ou actionnaires de l'entreprise et dont la conséquence serait une baisse des salaires.

Le Syndicat CFTC de la Métallurgie des Hauts de Seine rappelle que nos représentants doivent avoir pour objectif la négociation d’accords collectifs qui ne seront pas moins disant que la loi et qui respectent le principe d’équité

vendredi 1 février 2013

Les Cafés de "Laurent"

Nous convions nos DS et mandatés le 14 février prochain à 09h dans les locaux de l'Union Locale de Suresnes au 6 rue Florent Dancourt (salle de réunion à l'étage) pour notre premier rendez vous des "Cafés de Laurent" le thème retenu :
- Accord sur la Sécurisation des emplois" du 11 janvier 2013
- Position du Syndicat

A très bientôt