lundi 19 mai 2008

Réforme des retraites : 2008 un rendez-vous manqué

Pour la CFTC, le « rendez-vous de 2008 » sur les retraites doit constituer une étape majeure pour dégager des pistes qui permettent de maintenir et de consolider le système de retraite par répartition, seul à même d’assurer la solidarité indispensable entre générations et de répondre aux exigences de justice sociale. La réforme en préparation ne répond pas aux évolutions sociétales actuelles et de ce fait le « rendez-vous » qu’elle devait constituer apparaît pour le moins manqué.
La CFTC refuse l’allongement de la durée de cotisation à 41 ans.
C’est inefficace et socialement injuste, tant que seuls 38% des plus de 55 ans ont une activité salariée.
La CFTC demande la reconnaissance de la pénibilité au travail.
Aujourd’hui, personne ne doit perdre sa vie en essayant de la gagner. Les salariés qui ont des métiers pénibles doivent pouvoir prendre leur retraite plus tôt, car ceux-ci ont également une espérance de vie plus courte. C’est une exigence de justice sociale !
La CFTC demande la revalorisation des petites pensions afin que chacun puisse profiter réellement de sa retraite grâce à un revenu juste.
La CFTC demande que des mesures soient prises pour améliorer le taux d’emploi des seniors, mais également celui des jeunes.

Pour augmenter les « recettes » des cotisations retraites, s’il faut en premier lieu améliorer le taux d’emploi des seniors, il ne faut pas oublier les jeunes dont l’entrée sur le marché du travail est de plus en plus tardive.

La CFTC demande que soient préservés les avantages familiaux et conjugaux.
Les retraites donnent droit à des avantages familiaux, comme les bonifications pour les assurés ayant élevé trois enfants et des droits dérivés, tels que les pensions de reversions : il faut assurer leur pérennité.
La CFTC souhaite que soit élargi les financements pour assurer davantage d’équité et que les efforts ne portent pas sur les seuls salariés.
Il est possible de préserver le système de retraites par répartition, il faut pour cela que soit enfin posée sur la table la question des déductions ou exemptions fiscales.
La CFTC défend un départ à la retraite librement choisi et personnalisé.
Chacun doit ainsi pouvoir bénéficier d’une retraite dès l’âge de 60 ans ou 40 années de cotisation permettant de vivre dignement.

La CFTC demande le maintien du dispositif des carrières longues.
Pour autant, la CFTC considère que ceux qui souhaitent améliorer le niveau de leur future pension puissent également avoir la possibilité de prolonger leur activité.
Pour vous joindre à eux, à Paris, rendez-vous le 22 mai à 13h00, rue de la Roquette, à côté de la place de la Bastille.

mardi 6 mai 2008

1er Mai 2008 : une réussite pour la CFTC

Les embuches du calendrier 2008 (deux fêtes plus un pont possible) étaient délicates pour rassembler nos militants sur la place de la République ce jeudi 1er mai.
Malgré cela 6000 personnes se sont retrouvées dans un cortège animé aux sons des groupes folkloriques, des personnages de carnaval venus de chez nos amis Ch’tis et tout cela pour démontrer qu’il ne sera pas facile "d’avoir la peau" de la CFTC !

Ceux qui ont déjà arrangés à leur avantage les pseudos règles de la nouvelle représentativité syndicale n’ont qu'à bien se tenir ! La CFTC est là bien présente, de mieux en mieux implantée dans le périmètre industriel français !
Alors pourquoi on ne nous voit toujours pas ? 6000 personnes et juste quelques "clichés" par ci, par là sur quelques médias ! Ah c’est vrai nous on ne casse pas, nous on défile dans la bonne humeur et les forces de l’ordre n’ont pas besoin de mobiliser une compagnie de CRS !

Comment et pourquoi ces mêmes médias couvrent-ils un "pauvre défilé" de 2000 personnes .dans les rues de Paris pour un personnage plus que critiquable, qui ose encore parler de détails de l’histoire pour les chambres à gaz ?
Mais au fait vous, salariés qu’est ce que vous voulez ? Parce que la question sera de plus en plus d’actualité avec les élections professionnelles et la barre de la représentativité qu’ils ont mis à 10% ! Ça aussi ça n’a pas l’air d’inquiéter beaucoup mais alors dites nous donc pourquoi les partis politiques ont le droit d’exister avec 5% de suffrages et qu’il nous faudrait le double pour y parvenir ?

La CFTC n’est pas à vendre ! C’est vrai, notre disparition en arrangerait plus d’un. Depuis 1919, on essaie par tous les moyens de nous faire taire : 1936, 1940, 1964… la liste des batailles et des coups tordus est longue, mais nous sommes toujours là !
Déjà, en ces temps éloignés, nos adversaires étaient plus coriaces et plus résolus à nous éliminer et malgré cela, ils n’y sont jamais parvenus !

Alors pourquoi y parviendraient-ils aujourd’hui ?
Mais cela se fera avec vous par l’expression de vos votes pour porter nos candidats CFTC.