jeudi 26 janvier 2012

Réforme du quotient familial

24 janvier 2012
Une fausse bonne idée

La proposition n’aura finalement été qu'un feu de paille, mais assurément refera surface dans quelques mois. Ce n’est, en tous cas, pas la première fois que l’idée de réformer le quotient familial est avancée. La proposition est aujourd’hui inscrite dans le programme du candidat PS à la prochaine élection présidentielle, qui souhaite remplacer le quotient familial par un crédit d'impôt pour chaque enfant, afin de (soi-disant) favoriser les familles les moins riches, – ce qui à première vue semble plus égalitaire. Sauf, qu’avec le système actuel, c’est déjà le cas.

« La branche Famille redistribue prioritairement les prestations financières vers les familles qui en ont le plus besoin, puisqu’elles sont accordées sous conditions de ressources, et s’assure que les services (crèches, médiation familiale, aide à la parentalité,…) sont bien accessibles à toutes les familles, quels que soient leurs revenus », explique Jean-Louis Deroussen, vice-président confédéral de la CFTC et président de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf). De plus, si l’on supprimait le quotient familial, les familles modestes aujourd'hui exemptées d'impôts y seraient assujetties. Le quotient familial permet ainsi aux familles avec enfants de payer moins d'impôt sur le revenu, de manière à leur assurer un niveau de vie équivalent à celui des familles sans enfants. Cela contribue également à l’équilibre démographique de notre pays. Inutile de pénaliser les plus aisées et les décourager à avoir des enfants ! « Le quotient familial doit rester le pied de voûte de notre politique familiale » poursuit Jean-Louis Deroussen. D’autres solutions sont à trouver pour aider davantage les ménages modestes, mais il faudrait, avant cela, réformer en profondeur notre fiscalité.

dimanche 1 janvier 2012

Voeux 2012

A toutes et à tous nous vous remercions pour votre engagement CFTC, qu'il soit source de réussite dans vos entreprises respectives.
Nous vous adressons tous nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année, voeux de santé, voeux de maintien de vos emplois. L'année 2011 a été très dure tant sur le plan des pertes d'emplois que socialement parlant ! Nous avons été confrontés à de très nombreux problèmes avec des tensions très fortes dans certaines équipes syndicales. Sortons grandis de ces épreuves en demandant que l'on ne continue pas à grandir indéfiniment !
A toutes et à tous nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2012
Le Président
Gilles Rousseaux